Municipaux Libourne - Montagne : 7 - 3
Conditions : A Libourne, stade Clémenceau, temps un peu froid, un peu sec, pelouse dans le même état que les champs d'asperge du blayais. 7 spectateurs. Arbitre: personne.
Composition: Yannick dans les buts, Micka, Tortue, Papantonio, Thierry en défense, Anthony, Mourad et Vivien au milieu, Mahmed, Musclor et David en attaque.
Pendant que l'équipe de France de foot (ah Serge demande à être remplacé il s'est claqué il n'avait assez mis de Musclor) était à peu près en train d'empêcher les moldaves de franchir le milieu de terrain, les athlètes du FC municipaux en faisait de même avec le formidable onze du professeur Jouss de Montagne. Les bleus libournais ont tordu leur adversaire du soir en majesté selon un modus operandi qui rappelle quelque chose: but de racro de David pour ouvrir le score et décoincer l'affaire, avant que les espaces ne s'ouvrent et que la complicité et la virtuosité de nos attaquants ne répandent de la joie et quelques vertiges.
La manière dont le prodige Anthony a doublé la mise de son pied gauche puis que le taulier Mourad par deux fois fracassa de sa tête le cuir pour le propulser dans le but adverse, est une réponse à cette question fondamentale : est ce qu une équipe qui joue avec le soleil dans la gueule produit le même football que si elle joue sans ? (si quelqu'un peut envoyer ce compte rendu aux joueurs de Montagne ils devraient avoir une idée de quoi je cause !!!)
Les grands savent s'adapter et répondre, et avec un nouveau but David continue de faire démentir la rumeur qu on ne marque un but d'anthologie du plat du pied dans le but vide qu'une fois dans sa vie.
Les coiffeurs libournais passèrent le 1/4 d heure de la mi temps à regarder le tableau d'affichage et à se pincer la nouille, crédules et bouches bées devant ce score de 5 à zéro. Du jamais-vu en terre bastidienne !
Même s il y a eu des passages de moins bonne qualité, il faut aussi savoir gré au légendaire avant centre libournais Dav' de conserver une bonne attitude, de ne jamais râler ou s'énerver, avec ou sans le ballon, face à ces adversités certaines, et de baliser joliment le chemin qui les mène maintenant sans grands suspense vers une nette victoire, en claquant lui aussi un doublé, de racro.
Dans ce primptemps qui soustrait le football joué en ligue des champions à toute comparaison, en qualité collective et en intensité, les 18 artistes libournais ont rappelé que le beau jeu n'était pas le monopole des autres.
7-3 score final !
Amis de la petite boule taille 5, à très vite pour la suite de nos aventures.
De votre Envoyé espécial Yannick Bien...